
Quand un peuple souffre, quand il étouffe sous le poids de l’injustice et de l’indifférence, il n’a plus qu’une voie : celle de la rue.
Mais qui entend vraiment cette voix ? Qui écoute les rêves brisés, les craintes, les manques et les souffrances d’un peuple abandonné par ceux qui devraient le protéger ?
A Madagascar, île que j’aime tant et que je connais bien pour y avoir chanté le droit des enfants de nombreuses années. Depuis vingt ans j’accompagne une douzaine d’enfants rencontrés à mon premier voyage, ils avaient 10 ans. Ils m’appellent maman, je suis leur maman de France, maman des droits de l’enfant, et chaque jour je pense à eux.
La jeunesse hurle dans la rue pour dire ASSEZ à la misère, à ces conditions de vie désastreuses (difficulté d’accès à l’eau à l’électricité) au manque d’avenir des jeunes, ils crient pour dénoncer le pillage des nombreuses richesses du pays par des puissances étrangères entretenant une corruption présente partout.
À Madagascar, le peuple ne vit pas, il survit. parfois en perdant toute dignité et en vendant son corps ou celui de ses enfants. Et pendant ce temps, d’autres profitent de cette misère : des retraités européens, sans scrupules, s’achètent et épousent des jeunes filles de 12, 14 ou 16 ans, les exhibant comme des trophées dans les rues de Nosy Be, transformant cette île en un marché honteux.
Regis, Naina, Daniel, Ravo… mes enfants malgaches, je suis toujours avec vous. Je vous soutiens dans votre combat pour la liberté, pour la dignité, pour le droit de vivre dans un pays si magnifique où chacun devrait pouvoir espérer.
#JusticePourMadagascar #Dignité #ÉcoutezLePeuple